Les informations figurant sur les étiquettes des produits alimentaires étiquettes des produits alimentaires est encore rare ou peu claire. Il est pourtant essentiel de les lire car elles révèlent des informations importantes sur la qualité du produit et son effet sur la santé.
La réglementation en vigueur impose de faire figurer un certain nombre d’informations de base.du type de produit (au moyen de désignations reconnaissables telles que “eau minérale naturelle”, “confiture”, etc.) à la date de consommation recommandée ou de péremption, en passant par la quantité de produit contenue dans l’emballage, le… liste des ingrédients (par ordre décroissant de poids) et le nom et l’adresse du fabricant.
Depuis 2014, un informations nutritionnelles minimales : la valeur énergétique en calories, les quantités de lipides (en précisant les graisses saturées), de glucides, de sucres, de protéines et de sel pour 100 g ou 100 ml de produit. Il est également obligatoire d’indiquer si le produit contient un allergène parmi ceux spécifiés par la réglementation européenne.
Dans le cas où il est mentionné un nutriment spécifique (par exemple le fer ou la vitamine C), la quantité et le pourcentage qu’elle représente par rapport à l’apport journalier recommandé doivent être indiqués.
15 questions et réponses sur l’étiquetage des aliments
1) Qu’indique l’ordre des ingrédients ?
Le premier a le plus de poids dans le produit et le dernier le moins. A défaut de connaître la quantité ou la proportion exacte, cela donne un indice. Par exemple, d’un point de vue énergétique et nutritionnel, en général. il est préférable que le sucre apparaisse vers l’arrière.
2. tous les ingrédients sont-ils indiqués ?
Seules certaines substances jusqu’à 2 % du poids du produit peuvent être exclues, à l’exception des additifs soumis à déclaration obligatoire et des allergènes. En pratique des résidus de pesticides, de moisissures et d’additifs utilisés avant la transformation finale du produit peuvent également être présents.
3. l’origine des matières premières apparaît-elle ?
Pour les produits emballés, il n’est obligatoire de déclarer le pays d’origine des ingrédients principaux que lorsqu’il n’est pas le même que celui du produit. Dans le cas de fruits et légumes frais Les fruits et légumes frais non emballés, la viande de bœuf, le miel et l’huile d’olive sont toujours tenus de déclarer l’origine.
4. Les matières grasses dans l’étiquetage
Si la proportion d’acides gras (saturés, polyinsaturés et monoinsaturés) est indiquée, les premiers ne doivent pas dominer. Il est également important que les transLes gras trans, qui sont présents dans les produits contenant des gras partiellement hydrogénés et qui sont associés à un risque cardiovasculaire accru.
5. les allergènes sont-ils déclarés ?
Tout ingrédient inclus dans le produit doit être déclaré. 14 catégories d’aliments les plus potentiellement allergènes (céréales contenant du gluten, crustacés, œufs, poissons, arachides, soja, lait, céleri, graines de sésame, noix, moutarde, anhydride sulfureux et sulfites), et surligne-la en italique ou en caractères gras.
Cependant, éviter ces ingrédients n’exclut pas la possibilité d’une réaction, qui peut se produire avec presque toutes les substances.
6. Additifs à éviter
La liste des additifs problématiques est longue. En règle générale, les aliments comportant plus de trois ou quatre codes E sont à éviter. ou des ingrédients qui ne sont pas reconnaissables. Une autre règle consiste à éviter la centaine de E100 (colorants), celui de E200 (conservateurs) et celle de E900 (édulcorants).
7) Que signifie “nano” à côté d’un composant ?
Depuis 2014, la réglementation exige que les nanomatériaux manufacturés sont déclarés comme tels pour signaler la présence de substances dont on craint les effets secondaires, car ils contiennent de minuscules particules qui peuvent s’infiltrer dans les tissus de l’organisme.
8. Transgéniques : comment les détecter ?
Il est obligatoire de déclarer l’origine transgénique des ingrédients, mais ils peuvent se faufiler à l’improviste par le biais de produits dérivés, comme par ex. les lécithines, amidons, graisses et surtout additifs. D’autre part, dans les produits d’origine animale, ils peuvent avoir été nourris avec des OGM sans le déclarer.
10. les allégations relatives aux effets sont-elles fiables ?
La loi permet d’inclure certaines qualités sanitaires d’un ingrédient, comme par exemple : ” les pectines contribuent au maintien d’un taux de cholestérol normal “. Il existe un registre européen avec 249 allégations qui peuvent être faites sur des bases scientifiques. Deux mille pétitions sont sur la liste d’attente.
11. que peut-on savoir sur l’emballage ?
Tous les emballages en plastique portent un code de recyclage. En général, ne fais pas chauffer les aliments dans des récipients en plastique.car des substances peuvent se répandre dans le contenu. Il est particulièrement conseillé de d’éviter le triangle comportant les chiffres 7 (peut être du polycarbonate, qui libère du bisphénol A) et 3 (PVC, avec des phtalates).
12. à quoi faut-il faire attention ?
Tout d’abord, la date de péremption. Ensuite, s’il contient des ingrédients génétiquement modifiés ou susceptibles de provoquer une réaction allergique.
Il est conseillé de faire attention aux proportions et aux types de graisses, ainsi qu’à la quantité de sucres.
Une fois à la maison, vois s’il propose des conseils de conservation et de préparation.
13) Quels types d’additifs sont des “arômes” ?
Si seul le mot “arôme” figure sur l’étiquette, il s’agit très probablement d’une molécule créée en laboratoire mais identique à la nature ou d’une molécule artificielle.
Si la mention “arôme naturel” apparaît, cela signifie qu’il a été obtenu à partir d’une matière première végétale ou animale. Ils sont utilisés par l’industrie alimentaire pour augmenter l’attractivité de leurs produits.
14) Pourquoi y a-t-il parfois deux dates ?
La date de péremption se trouve sur les produits à longue durée de vie et désigne la période pendant laquelle ils conservent leurs propriétés. Après cette date, il peut encore être consommé mais peut avoir perdu, par exemple, de sa saveur.
En revanche, après la date de péremption, la consommation du produit représente un risque pour la santé.
15) Faut-il afficher un tableau nutritionnel ?
Uniquement si une allégation nutritionnelle est faite, telle que “riche en vitamine C”. Il faut alors préciser la quantité du nutriment mentionné et la proportion de la “dose journalière admissible”, ainsi que l’énergie, les protéines, les glucides, les lipides, les fibres, le sodium et le cholestérol.